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         Durant les événements de 1968, les journalistes sont désireux de traiter les sujets actuels en allant dans les rues pour recueillir des témoignages de manifestants afin d'avertir la population de l'avancée des événements. Mais, souvent les manifestants refusaient de répondre aux questions et même d'être filmés par les journalistes. Les étudiants ne voulaient que leur image soient utilisée contre eux.

 

        

        Les journalistes sont les témoins de violences lors des manifestations, tous ceux qui, désireux de faire la lumière sur ces événements, avaient une caméra en leur possession sont descendu dans les rues, parfois même à l'encontre des indications de leurs supérieurs. Malgré tout, certains reportages apparaissent tout de même à l'écran mais sans le son. Parfois, certains cadres Gaullistes ont eu recours à des méthodes plus radicales, comme par exemple, lorsque deux journalistes : Michel HONORIN et Jean-Louis MARZORATI se sont vu interdire l'accès aux caméras par leur supérieur qui les avait faites verrouiller dans les placards par précaution. De plus, durant les manifestations, certaines émissions comme Les Cinq Colonnes à la Une se sont vues interdire le sujet par le gouvernement. Ensuite, aucun journal télévisé n'a évoqué ou que très peu les sujets des grèves et des manifestations. Par la faute des cadres gaullistes, suivant l'opinion et le "bon vouloir" du Général ne considérant peut-être pas ces sujets importants. Ces discours par exemple, au moment des manifestations sont jugés "insipides" par la population. Parfois, des informations sur les manifestations étaient erronées comme par exemple lorsque le journal annonce 170 000 participants alors qu'en réalité, ils étaient bien plus. Cela montre que les informations transmises en plus d'être peu nombreuses, étaient inexactes.

Mai 1968 - Archives Fondation Gilles Caron. On voit des journalistes dans la rue pendant les événements de mai 1968 entrain de filmer ou prendre en photo un militant.  

 

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