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                            Le point de vue des gouvernements : si pour la France et les États-Unis la question d'une intervention en Syrie ne se pose même pas, ils sont bien les seuls à être aussi catégoriques à ce sujet. L’Etat français et notamment le président François Hollande, s'est montré plutôt favorable au principe de cette intervention en Syrie. On peut dire que cette décision n'est pas absurde car elle est largement possible, la France possédant aujourd'hui les moyens techniques nécessaires pour procéder à des frappes aériennes en Syrie. Mais l'Etat Français ne fait pas que lancer des attaques. En effet, François Hollande consent aussi à aider la résistance contre l’état islamique en livrant du matériel militaire (armes, munitions ...) aux peshmergas, le nom donné aux soldats kurdes qui combattent les djihadistes dans le nord de l'Irak. Il aide aussi les populations civiles qui ne devraient pas être concernées par cette guerre mais qui sont malheureusement prises au piège des combats. L'armée française délivre de l' aide humanitaire en larguant à ces populations de la nourriture des médicaments ...La France est la seule nation qui s'est associée aussi franchement à Barack Obama pour cette intervention. Les deux pays collaborent donc à 100%. Au point de vue militaire (armes, moyens technique, soldat, …) les États-unis n'ont besoin d'aucune autre nation car c'est aujourd'hui la première puissance militaire mondiale ( même si un apport de l'armée française n'est toutefois pas négligeable), mais il est extrêmement important pour eux de ne pas être seuls sur le plans politique. Néanmoins, il faut noter que la décision de Barack Obama de prendre part à cette guerre ne fut pas aussi facile à prendre que pour la France, car il laissa F.Hollande seul lorsqu'il décida de convoquer le congres en 2013 au lieu de d'effectuer des frappes aérienne comme il était convenu. Mais ces deux pays sont isolés sur ce dossier et leur présidents se mobilisent donc pour chercher un soutien, qu'il soit politique ou militaire, chez d'autres pays notamment auprès des participants du G20. Ils ont réussi à trouver quelques pays qui les soutiennent au Moyen-Orient. Ainsi, la Turquie qui s'est immédiatement positionnée pour une intervention se disant favorable à une politique musclée contre le pouvoir Syrien. Elle possède l'une des armées les plus puissantes du Moyen-Orient mais préfère être uniquement un soutien politique compte tenu du fait qu'elle partage une frontière commune avec la Syrie et l'Irak. Ils ont aussi trouvé un soutien du côté du Golfe persique parmi les pays de la Ligue Arabe. En effet, l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Maroc soutiennent l'opposition Syrienne mais craignent la puissance acquise par daesh (l'Etat Islamique).Quelques pays Européens soutiennent également  l'idée d'une intervention. Ces pays sont la Croatie, le Danemark, la Lettonie, la Roumanie et Chypre. Ailleurs dans le monde, le Canada, par contre, a exclu  l'idée de sa participation militaire.

Opinions publiques : contrairement aux deux Etats qui sont pour l'intervention les opinions publiques ( le peuple ) de ces deux pays ont des avis complètement opposés. En effet, on peut observer que les français sont majoritairement contre une intervention contrairement aux américains qui y sont majoritairement pour. Selon un sondage réalisé en 2004 (si cette date est confirmée, ce sondage est trop ancien pour traiter ce sujet)  par le célèbre journal Le Figaro, 64% des français sont contre une intervention en Syrie. La raison principale est la crainte : 37% des français craignent que cela fasse basculer la Syrie dans un régime islamique, 35% qu'elle n'embrase la région, et qu'au final ça ne change rien à la situation des habitants au quotidien 22%.18% d'entre eux on craignent les représailles que cela pourrait engendrer sur le pays notamment les risque d'attentats.

Du coté américain 70% d'entre eux sont pour cette intervention et acceptent l'idée de raids aériens pour stopper l'avancée des jihadistes en Irak. Par ailleurs, après les éventuelles incursions en Syrie les américains soutiennent aussi la livraison de cargos d'armes aux forces kurdes, a l'armée irakienne et à l'opposition syrienne modérée. 90 % des américains sondés estiment qu'aujourd'hui l’état islamique représente une menace pour les États-Unis, ses intérêts et ses citoyens. De la ressort un sentiment de menace qui donne envie aux Américains de protéger leur pays mais aussi d'aider une autre nation à faire de même. Notons que ce sondage est ancien et que les avis ont évolué selon le contexte par exemple lorsque l'ONU a réussi à prouver l’utilisation d'armes chimique ou après les attentats de l'EIL (L’État islamique au Levant-daesh)

 

2) Les motifs

 

 

L'une des motivations qui a poussé ces deux pays occidentaux à intervenir est l'avancée soudaine et spectaculaire des jihadistes de l’état islamique (daesh).  En effet, l’état islamique a réussi en peu de temps à prendre le pouvoir sur une grande partie de la Syrie et de l'Irak. C'est alors que la France et les États-Unis, aidés par les forces kurdes, force armée du Kurdistan (connu sous le nom de peshmerga) , ont décidé de stopper cette avancée d'autant plus que des civils étaient massacrés.  Leurs mode d'action y est aussi pour quelque chose car les jihadistes prennent des otages et les décapitent. Ils filment ces exécutions et publient ensuite ces vidéos macabres.

( Attention , ici vous n'avez pas compris , c'est le gouvernement de Bachar al-Assad qui est accusé d'avoir utilisé des armes chimiques ) De plus des accusations contre les jihadistes sur l'utilisation d'armes chimiques ont été avancées par la France et les États-Unis. Isl affirment que dans le Ghouta près de Damas, à Khan Al-Assad près d'Alep, à Jobar, à Saraqeb et a Achrafié Sahnaya des armes chimiques ont été utilisées. Rien que dans la région du Ghouta cela a causé la mort de 1300 personnes le 21 août 2013. Une enquête menée par l'ONU est venus confirmé cette accusation. L'utilisation d'armes Chimique est interdit depuis la signature de la convention sur l'interdiction des armes chimique signée en 1993 et appliqué en 1997. Cette partie doit être supprimée car c'est Bachar al Assad, le dictateur syrien qui est accusé d'utiliser les armes chimiques.

 

3) en accord avec le droit international

 

Cependant il existe une loi qui pourrait être utilisée comme un solide argument pour l'intervention des pays occidentaux à savoir la France et les États-Unis. En effet, ces deux puissances affirment être en accord avec le droit international et plus précisément, elles prétendent respecter les notions de droit et de devoir d'ingérence de responsabilité de protéger. Cette responsabilité de protéger est officialisée par la Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États. Ce principe a été adopté pour permettre aux États de réagir contre les violations massives des règles humanitaires en conciliant cette intervention avec la nécessité de respecter la souveraineté des États. Elle est aussi confirmée par l'ONU grâce au document qui résulte du sommet mondial de 2005, les pays membre de l'ONU se réfèrent a « la responsabilité de protéger » pour créer la loi s'intitulant « Devoir de protéger des populations contre des génocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethnique, et les crimes contre l'humanité » et donne le droit aux États de se réunir pour mener une action en temps voulu lorsque les autorités d'un pays sont débordée et ne peuvent pas elle-mêmes éviter des crimes humanitaires. Or on peut considérer qu'en intervenant, la France et les États-Unis, incarnent parfaitement cette règle. 

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