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Les États opposés a une possible intervention et leurs craintes.

 

Une grande partie des pays émergents tel que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont contre une possible intervention en Syrie et Irak. En effet, chaque pays préférerait un dialogue permettant d'éviter la solution de l' intervention militaire. C' est le cas de l' Inde qui préfère faire appel à un dialogue politique entre le gouvernement de Damas qui est la capitale de la Syrie et les forces qui souhaitent intervenir. De plus les armes chimiques utilisées par Bachar El- Assad ont été une très grande motivation pour intervenir. L' Inde, quant a elle, préfère laisser l' enquête et attendre ainsi les résultats de l'ONU ( Organisation des Nations Unies). D' autres États comme le Brésil et l' Afrique du Sud ne souhaitent pas intervenir car intervenir serait une grave violation du droit international (c' est un droit qui administre les relations entre les États du monde entier). Ces deux États préfèrent eux aussi tout comme l' Inde avoir l' avis, le point de vue de l' ONU. Le Mexique souhaite quant a lui connaître les résultats sur la réelle utilisation d' armes chimiques en Syrie et, par la suite, décider d' intervenir. L' Argentine et l' Indonésie ne souhaitent pas intervenir car ces deux États pensent qu' une intervention en Syrie ne ferait qu'aggraver la situation dans ce pays. Plusieurs Etats d' Amérique du Sud demandent à tous les pays membres de l' ONU de rejeter une intervention militaire tout comme une grande partie des pays d' Amérique latine et du Sud. L' État indonésien souhaite qu'une mesure soit prise par l' ONU et cherche la poursuite des négociations de paix. Certains pays occidentaux comme l' Espagne, l' Italie et la Russie ne souhaitent pas intervenir tant que l' ONU n' a pris aucune décision. Il faut savoir que la Russie est un allié traditionnel de la Syrie. En outre, l' Algérie, l' Irak, le Liban, l' Égypte et la Tunisie trouvent qu' une possible intervention militaire serait une intrusion étrangère. Plusieurs motifs réunissent les États qui sont contre une intervention militaire même si les principaux sont la violation du droit international et l' attente des résultats de l' ONU. D' autres pays, qui étaient à la base des pays qui ne voulaient pas intervenir (comme la France par exemple) ont pris une décision et souhaitent intervenir après que des les armes chimiques ont été lancés en Syrie le 24 août 2013.

Les assassinats de l' État islamique avec notamment la mort de deux britanniques ainsi que de deux américains, renforcent la volonté ,pour certains État, d' intervenir. Il y a deux ennemis ici, l' État islamique qui est une organisation terroriste qui se trouve principalement en Irak et en Syrie et il y a Bachar El- Assad, un homme d' État syrien qui a, d'après les résultats de l' ONU, lancés une attaque chimique sur sa population. Les pays occidentaux ont donc ''deux guerres'' à mener s' ils veulent intervenir. Certains États souhaitent intervenir contre l' État islamique, pour le faire reculer dans les pays du Moyen-Orient, d' autres souhaitent faire tomber le régime de l' homme d' État syrien, Bachar El Assad.

 

  • Les réactions des opinions publiques

 

Dans certains pays, la population soutient la volonté des Etats de ne pas pas intervenir. L' opinion publique joue un très grand rôle dans le choix d' intervenir ou non en Syrie et Irak. En effet, dans certains États, la population réagit en créant des rassemblements, des manifestations. En France nous pouvons voir que plusieurs manifestations ont eu lieu dans des grandes villes de l' État. Le but premier de ces rassemblements est de faire entendre la voix du peuple au gouvernement et donc de montrer son désaccord. La création d' associations telles que l' Union Nationale des Étudiants Syriens et La Voix de la Syrie. Cela s'était déjà produit en 2007, un très grand rassemblement a eu lieu au États Unis avec près de 50 000 personnes qui était présentent. Le but était d' arrêter d' envoyer des troupes en Irak, c' est à dire de mettre fin a cette guerre. L' État américain n' a pas pris en compte de cette protestation et le pays a continué à envoyer des troupes dans les États du Proche-Orient. Certains hommes politiques expriment leur opinion à la télévision ou dans les journaux. Prenons l' exemple de Dominique de Villepin, un homme politique, écrivain et diplomate français qui donne son point de vue sur le cas de la France qui souhaite intervenir en Irak, il trouve qu' une intervention serait ''absurde et dangereuse''. Il énonce aussi qu' une intervention comme celle si aurait une répercution sur l' État français et que cela ne ferait qu' empirer le déficit national. L' opinion publique qui est l' opinion la plus largement partagée dans un peuple peut varier suivant les États et suivant les personnes. Certains États souhaitent intervenir alors que le peuple ne veut pas, cela montre qu' au sein d' un même État, il faut distinguer l'avis du peuple des décisions du gouvernement comme c' est le cas au États- Unis.

 

  • Les limites d' une possible intervention militaire.

 

On ne peut mesurer les conséquences d'une intervention militaire dès le début. Une intervention de la sorte est une lourde intervention avec beaucoup de moyens, qu' ils soient matériels ou humains. En outre, il s' agit d' une intervention qui réunit plusieurs pays pour intervenir alors que d' autres ne souhaitent pas intervenir. Une ''guerre diplomatique '' peut donc être engagée. La France souhaite intervenir dans un seul des deux pays qui est l' Irak, le président annonce qu' il n' utilisera que des bombardements et ne s' élargira pas vers la Syrie alors que Barack Obama va envoyer des troupes au sol ainsi que des bombardements sur les deux États. Le but premier de tous les pays qui souhaitent intervenir est de rétablir la paix en Syrie et en Irak. Ils mènent donc une guerre directe contre l' État islamique. Pour certains État opposés a cette intervention, il n' existe pas de limite, mise a part le fait qu' une intervention militaire dans ces pays ne ferait qu' aggraver le cas de la Syrie et de l' Irak qui est déjà assez catastrophique. 

 

 

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