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I. Le contexte

A. La situation en Libye

      En 2011, la Libye connait une guerre qualifiée de guerre civile libyenne ou de révolution libyenne.
     Depuis 1969, Mouammar Kadhafi dirige la Libye. Il parvient au pouvoir en renversant la monarchie d'Iris Premier par un coup d'État. Depuis, il gouverne le pays très fermement, en satisfaisant ses besoins aux détriment de sa population, et en faisant des massacres sur les civils. Il place notamment ses proches et les membres de sa tribu dans des postes au sein de l'armée et au gouvernement, dans le but de préserver son pouvoir. On peut parler dans ce cas de népotisme.

 

 

 

 

     En 2011, la population décide de se rebeller contre le régime de Khadafi. Cette révolte s'inscrit dans le contexte du Printemps arabe. On observe une diversité des mouvements rebelles. Les premiers ont été ceux de la population Cyrénaïque. Pendant des manifestions succédant à des arrestations dans Benghazi (capitale de la province Cynénaïque), des manifestants sont tués par les autorités du régime de Kadhafi. Le 17 février 2011, les insurgés prennent Benghazi, c'est la naissance de la rébellion

     Ensuite, les autres opposant au gouvernement de Kadhafi sont des islamistes. C'est le GICL (Groupe Islamique de Combat Libyen), il est fondé avec le soutien d' organisations terroristes telles que Al-Qaida. Pour lutter contre le régime libyen, le GICL mene des actions terroristes et meurtrières. Enfin, au sein des rebelles, la dernière organisation est le CNT (Conseil National de Transition). C'est une autorité politique de transition créée pour coordonner les différentes villes libyennes tombées aux mains des insurgés afin de combattre contre le gouvernement de Kadhafi. Néanmoins, il n'y a que la moitié de la population rebelle qui fait confiance au CNT car celui-ci est en partie composé d'anciens chefs du régime libyen.
      En Libye, des pays membres de l'ONU sont intervenus dans le but de protéger les civils, en vue de mettre fin au massacres réalisés par Kadhafi sur la population libyenne. Tous les pays qui sont intervenus, la France (Opération Harmattan), le Royaume-Unis, Le Canada, les États-Unis, la Pologne, la Belgique, la Grèce, le Danemark, L' Espagne et le Qatar ont formés ce que l'on appelle une coalition. Celle-ci avait annoncé que l'intervention ferait l'objet de l'application de la résolution 1973 de l'ONU.

B. L'intervention française


     La France se sent alors concernée par l'intervention en Libye car elle veut défendre des intérêts humanitaires mais aussi des intérêts nationaux. En effet, il y avait dans un premier temps la protection des civils mais aussi un enjeu économique celui du pétrole. La richesse de ce pays vient exclusivement du pétrole, les réserves pétrolières libyennes sont les plus importantes en Afrique. Les rebelles promettent alors à la France l'équivalent de 35% du pétrole brut de leur pays en échange de son soutien.
     L'opération Harmattan (du nom d'un vent africain) est la l'opération militaire menée par la France en Libye, pendant la guerre civile. Elle débute le 19 mars 2011 et se termine le 31 octobre 2011. Le 19 mars 2011, Nicolas Sarkozy (Président de la République à l'époque) décide de lancer cette opération. « Nous nous étions engagés à ce que les premières frappes aient lieu dans les 5 minutes de la décision. Cela suppose que nos avions étaient déjà en vol depuis. Mais ils pouvaient faire demi-tour à tout moment. »,  a déclaré l’amiral Édouard Guillaud. Le but de l'opération était de faire respecter la zone d'interdiction de vol pour empêcher les forces aériennes du colonel Kadhafi de bombarder la population et le deuxième objectif est de protéger la population libyenne. Pour cela, la France effectue des missions par des avions de l'armée de l'air et de la marine nationale avec l'appui d'hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de terre embarqués sur des navires. L'armée pouvait mener des objectifs tels que l'interception d'aéronefs dans la no-fly zone ou la réduction des capacités de défense du régime libyen (ex: destruction d'entrepôts d'armes).

     Pendant l'opération Harmattan, environ 4 200 militaires ont été mobilisés pour mettre en œuvre plus de 40 avions, une vingtaine d’hélicoptères, une dizaine de navires de combat et de soutien dont le port-avion Charles-de-Gaulle et un bateau de projection et de commandement.

     Les avions de l'armée de l'air française et la marine ont effectué 35 % des missions offensives de l'OTAN pendant l'intervention en Libye. La participation militaire totale de la France au sein de la coalition est de 25 %. Le budget de l'opération Harmattan s'élève à 300 millions d'euros, comprenant 50 millions pour les minutions, 50 millions pour le carburant et le reste concerne la maintenance des avions, des hélicoptères et des navires.

     Cependant, cette intervention a souvent été contestée parce que l'armée aurait fait des bavures en allant au-delà de la protection des civils, en évoquant le soutien aux rebelles par exemple.
 

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