Chris Marker
1921-2012

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Tout d'abord, il existe deux sortes d'images : les fixes et les animées.
Dans un premier temps, nous allons étudier les images fixes représentant la réalité. Nous pouvons dire qu'elles sont un support aux souvenirs. Pour justifier cela, nous allons nous appuyer sur quatre photographies en noir et blanc provenant du même rouleau de pellicule prises par un déporté du camp d’Auschwitz.
Dans la première, nous avons du mal à savoir ce qui est représenté. Nous ne pouvons pas clairement identifier le sujet. Nous devinons cependant des arbres.
Quant à la deuxième photographie, elle n'est pas droite. Nous retrouvons donc la même impression de déséquilibre que la précédente. Ce qui peut signifier qu'elles ont été prises dans la précipitation. Nous pouvons, là, identifier plus facilement des arbres, ainsi, le cliché amène à penser que nous nous trouvons dans un bois. Sur le côté gauche, nous discernons des personnes. Au premier abord, nous ne pouvons pas distinguer et spécifier qui sont-ils. En observant bien, nous parvenions à identifier un groupe de femmes. Quelques une sont nues, et avancent. Elles vont ainsi sortir du cadre de l'image sur la gauche.
Dans la troisième image, nous observons un imposant cadre noir qui borde cette image. Nous comprenons que le photographe est à l'intérieur d'une pièce et que le cadre noir est en fait le contour de la porte où il se trouve. Par contraste, la luminosité rend l'intérieur très sombre. Nous observons au premier plan des hommes se tenant debout. De plus, un nombre relativement important de corps nus est allongé sur le sol. Nous remarquons également une épaisse fumée blanche s'élevant dans le ciel. Quant à l'arrière plan, nous semblons percevoir un grillage ainsi que des arbres et de la végétation. L'ensemble du cliché est flou ce qui donne l'impression d'une image prise rapidement.
Pour finir, la dernière photographie est quasiment semblable à la précédente. Le photographe semble toute fois s'être légèrement décalé sur la droite. L'image est plus claire tout comme la scène. Nous retrouvons les mêmes cadavres, les mêmes hommes, la même fumée et le même environnement. L'ordre dans lequel nous ai présenté ces photos nous laisse à suggérer et comprendre que ces femmes nues, marchants, font partie de l'amas de corps présent dans les photos 3 et 4. Ces personnes ont donc été gazées dans le four crématoire V du camp car sur la deuxième photographie, ces femmes sont à proximité de celui-ci. Les deux dernières images ont donc été prises depuis l'intérieur de la chambre à gaz nord de ce crématoire. Elle a été prise clandestinement par Dawid Szmulewski.




Le déséquilibre qui est présent partout montre bien que ces photos ont dues être prise à la sauvette, avec précipitation et clandestinement. Nous ne savons pas réellement comment ces hommes ont pu se procurer cet appareil photo. A-t-il été apporté clandestinement ? A-t-il était dérobé dans un bagage ? Nous savons que, lorsque les convois arrivent, les déportés doivent laisser leurs valises qui sont, par la suite, acheminées dans une partie du camp nommée « Kanada ». Des déportés travaillent dans ce kommando. Ils sont chargés de trier les effets personnels des arrivants. L'appareil aurait été caché dans un sceau, puis introduit dans l'une des chambres à gaz par une équipe qui réparait le toit, volontairement endommagé pour cette opération. Ce reportage officiel est appelé "l'Album d'Auschwitz". C'est une déportée qui l'a volé lors de l'évacuation du camp et qui l'a caché. Ces images ont été prises pour montrer les étapes de la mise à mort des déportés. Les nazis voulaient à tout prix cacher l'extermination et ainsi ces personnes doivent disparaître sans qu'il ne reste de trace. Ces hommes voulaient donc prouver le génocide et apporter des preuves à l'histoire. Ainsi, servir de témoignages pour les générations futures. Ces images fixes peuvent aussi se conserver dans le temps pour nous permettre de garder une preuve de ce geste criminel. . Nous allons, dans un deuxième temps, observer les images animées qui servent de représentation de la réalité. Elles peuvent être, comme les images fixes, une preuve de l'existence d'un fait. Les images fixes et animées ont toutes les deux le même rôle. Seulement en réalité vous commentez des images fixes.
Dawid Szmulewski
Dawid Szmulewski
Dawid Szmulewski
Dawid Szmulewski